dimanche 24 janvier 2010

Découverte : un blog de bandes dessinées

Le week-end est propice au repos, à la sérénité et aux découvertes.

En ce dimanche, je ne vous propose pas un livre. Non, je voulais vous faire part d'un blog que j'ai découvert par hasard, au gré de mes navigations sur le net. Il s'agit du blog de Benjamin Kouadio, auteur de bandes dessinées, à la sauce ivoirienne et africaine.

Assurément, ce jeune auteur a beaucoup de talent ; il nous offre de jolies planches et de très belles illustrations, notamment pour les enfants.

Il mérite d'être connu et reconnu.

Mais plutôt qu'un long discours, je vous laisse découvrir ce merveilleux blog :

dimanche 17 janvier 2010

Le Meunier Hurlant - Arto Paasilinna

Arto Paasilinna fait sans conteste figure d'auteur original dans le monde littéraire. Né en 1942 dans la Laponie finlandaise, alors que ses parents fuyaient l'avance des troupes allemandes, Paasilinna pratique divers métiers manuels (bûcheron, ouvrier agricole...) avant de se consacrer pleinement à l'écriture. Au cours de l'année 1962-1963, il suit assidûment les cours d'enseignement général de l'Ecole d'Education populaire de Laponie, puis entre comme stagiaire au quotidien régional "Lapin Kansa". Poursuivant ses activités journalistiques, il collabore à des revues littéraires.

Une trentaine de romans constitue son oeuvre. Seuls une dizaine d'entre eux ont été traduits actuellement en français, dont le Meunier Hurlant qui fait l'objet de ce billet.

Paru à Helsinki en 1981, sous le titre Ulvowa mylläri, et traduit pour la première fois en français par Anne Colin du Terrail en 1991, Le Meunier Hurlant connaît un succès immédiat.

Folio, 278 pages
Le dénommé Gunnar Huttunen, meunier de son état, vient de s'installer dans un petit village au nord de la Finlande. Gunnar n'est pas comme tout le monde. C'est une force de la nature qui vient d'ailleurs, il est comme qui dirait un peu bizarre : tantôt il se plaît à imiter les bêtes de la forêt, tantôt il est en proie au désespoir, parfois dépressif mais surtout il pousse des hurlements, la nuit, pour calmer son angoisse. Gunnar sait ce qu'il veut, c'est un homme libre qui ne recule devant aucune entreprise. Nul doute qu'il se fait des ennemis, de sorte qu'il est tenu pour un aliéné par la population du village. Gunnar a remis en marche le moulin désaffecté ; pourtant ses voisins devenus insomniaques sont prêts à tout pour se débarrasser de cet encombrant personnage et l'envoyer à l'asile : la perversité collective des habitants, les pièges diaboliques, les pires mensonges, tout y passe pour arriver à leurs fins. Le meunier se mettra ainsi à dos presque tous les villageois haineux, hormis quelques-uns avec lesquels il se liera d'amitié. Il s'éprend bientôt de la conseillère rurale, Sanelma Käyrämö, qui l'aidera à rester lui-même et à défendre sa liberté...

Mon avis : Paasilinna nous offre un beau roman ! Une histoire pittoresque, avec une galerie de portraits haut en couleurs, amusants et attachants.

Le lecteur est entraîné naturellement par le rythme trépidant des personnages et les multiples rebondissements. C'est l'occasion de découvrir un autre pays, la Finlande, ses jolis paysages, ses grands espaces de lacs et de forêts, une nature omniprésente.

Le roman traite de la place de l'individu dans notre société. Malgré un sujet grave, celui de la marginalité, la plume de Paasilinna est juste et légère. Son univers est un savoureux mélange de jovialité, d'humour grinçant et de bonne humeur. Sous une fausse candeur, l'auteur développe un thème qui lui est cher : faire entendre le droit à la différence, au refus de l'uniformisation qui guette notre société. Paasilinna fustige les multiples travers de la nature humaine et les comportements conformistes de notre monde individualiste et marchand.

Je félicite Anne Colin du Terrail, pour son excellente traduction, qui a su précisément faire ressortir le monde particulier et décalé de l'écrivain.

Bref, un livre frais, enthousiasmant, une vraie leçon d'Humanité que nous expose Paasilinna... A lire absolument !

dimanche 3 janvier 2010

Bilan de l'année 2009

Voici venu le temps de dresser un bilan livresque de l'année écoulée.


Un petit bilan car l'année 2009 aura été avant tout la naissance de ce blog, ce modeste carnet de lectures, alors que je découvrais le monde fabuleux de la blogosphère littéraire. J'ai été agréablement surpris de voir une quantité incommensurable de blogs, pour la plupart de la gent féminine, partageant la passion des livres.

Assurément, ce blog est une tâche fort intéressante, mais aussi très prenante. Car je dois avouer que je n'ai pas toujours le temps nécessaire de me consacrer pleinement à la rédaction de petites critiques. Je formule donc le voeu que l'année 2010 apporte son lot de publications plus régulières et pourquoi pas de nouvelles rubriques...

Je reste également attentif aux divers challenges de lectures qui pullulent sur les forums.

En attendant, je souhaite une excellente année 2010 à tous mes lecteurs et mes lectrices, à tous ceux et celles qui laissent de petites commentaires ; nos hirondelles nourrissent ainsi de grandes espérances, en vous faisant découvrir de nouveaux horizons de lectures aussi riches que diversifiées...


Mes coups de coeur
Vous trouverez ci-après une petite sélection des livres lus en 2009 et présentés sur le blog, que je vous encourage à découvrir si ce n'est déjà fait.

Romans français et étrangers




Bande dessinée




Passons maintenant à mes coups de griffes : deux livres que j'ai trouvé décevants :



Et vous, quels sont les livres qui vous ont marqué(e) en 2009 ?

Bonne année et bonnes lectures !

samedi 2 janvier 2010

Le Pont Mirabeau (poème)

La fuite du temps semblable à l'eau qui court...

En cette nouvelle année, je vous propose un poème de Guillaume Apollinaire (1880-1918) : le Pont Mirabeau. En 1913 est publié son recueil Alcools dont est tiré le plus célèbre des poèmes.


Le pont Mirabeau est directement inspiré de sa propre vie, puisqu'il s'agit du pont sur lequel passait l'écrivain à chacun de ses retours de chez Marie Laurencin (1883-1956), une peintre avec qui il a entretenu une liaison jusqu'en 1912.

Ce poème est la "Chanson triste de cette longue liaison brisée". La fusion poétique des images, de l'idée et du mouvement fluide des vers le rend parfaitement harmonieux. Par sa simplicité, sa pureté, sa valeur humaine et universelle, ce poème est un chef-d'oeuvre.


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Le pont Mirabeau est situé dans la partie ouest de Paris ; il relie les immeubles du front de Seine dans le 15e arrondissement à la place de Barcelone dans le 16e. C'est un charmant pont métallique à l'allure légère, construit de 1893 à 1896. Ses becs de pile sont décorés de quatre statues représentant la ville de Paris, le Génie du commerce, la Navigation et l'Abondance.

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