jeudi 16 février 2012

Le monde selon Garp - John Irving

C'est pour moi un premier contact avec l'écrivain américain John Irving, né en 1942 dans le New Hampshire.

Publié en France en 1978, après trois premiers romans passés relativement inaperçus, Le monde selon Garp assura sa notoriété auprès du grand public et inaugura une série de best sellers.


Points, 649 pages
Féministe indépendante et célibataire, Jenny Field est infirmière dans un hôpital militaire. Elle désire un enfant sans avoir la contrainte d'un homme dans sa vie. Elle saisit l'opportunité des derniers soubresauts d'un soldat estropié et mourant pour engendrer en catimini. Elle met au monde un garçon nommé Garp. Dans le respect des valeurs qui sont les siennes, Jenny Field élève seule Garp et devient infirmière dans un collège exclusivement réservé aux garçons, à Steering School. C'est dans cet établissement que Garp fait l'apprentissage de la vie, découvre ses premières passions : la lutte et l'écriture. Il rencontre Helen, la fille de son entraîneur de lutte, laquelle deviendra bien plus tard sa femme. Garp va réaliser ses rêves d'écrivain et porter un regard critique sur la société concupiscente qui l'entoure, tout en conciliant sa vie d'homme et l'influence que la lutte des femmes exerce sur lui...


Mon avis : il faut toujours se méfier des "succès" littéraires. Ce pavé de plus de six cents pages en est une parfaite illustration : fastidieux et indigeste. Au risque de décevoir les lecteurs qui ont pu ou su apprécier ce soi-disant "chef d'oeuvre", je n'ai pas été porté par cette histoire. J'y dénote une absence de profondeur. J'ai dû persévérer pour continuer la lecture. Ce qui est vraiment une première. Que dire de ce roman ? Les personnages sont fades, sans consistance véritable, dans des situations improbables. Les événements les concernant sont inintéressants. Peu de rebondissements, des passages de lecture atrocement longs. Bref, le lecteur s'ennuie à mourir, tourne en rond... Et c'est là sans doute le problème. Tout ça pour ça me direz vous ? Hélas oui. Je n'insisterai pas davantage sur cette critique. Ce livre n'est assurément pas une réussite. A oublier sans modération !

3 réactions:

Joelle 20 février 2012 à 12:38  

John Irving a une façon particulière de décrire ses personnages et leurs aventures. J'avais lu ce roman il y a des années et j'avais beaucoup aimé mais j'ai retenté de lire un autre titre de cet auteur il y a quelques mois et ça n'a pas fonctionné : j'ai abandonné après une cinquantaine de pages !

Loizo 21 février 2012 à 15:40  

Merci Joelle pour ce commentaire. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Je lirai peut-être, un jour, un autre livre de cet auteur...

Lulamae 24 mai 2013 à 15:57  

Mince ! J'avais commencé à le lire en anglais après l'avoir acheté sur un coup de tête (je ne savais même pas alors que c'était un "best seller")puis laissé de côté. Voilà qui ne me donne pas l'énergie supplémentaire dont j'aurais besoin pour m'y remettre..!

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